NOS CHRONIQUES
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QU'EST-CE QUE L'ART ?
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En tant qu’art, nous appelons un ensemble de disciplines ou de productions humaines à des fins esthétiques et symboliques basées sur un certain ensemble de critères, de règles et d’éthique.
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L’origine des arts est incertaine et implique non seulement l’esthétique, mais aussi la conscience de la création d’une œuvre d’art. Certains historiens de l’art ont défini le berceau de la naissance de l’art dans la grotte Chauvet, qui abrite la plus ancienne peinture rupestre découverte, datant d’environ 30 000 ans.
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Plus tard, les historiens classent l’art par époques, qui à leur tour sont divisés en styles et, aujourd’hui, l’art est connu par les écoles et les courants artistiques.
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Pour plus d'information, référez-vous à https://archeologie.culture.fr/chauvet/fr
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WHAT IS ART ?
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As an art, we call a set of disciplines or human productions for aesthetic and symbolic purposes based on a certain set of criteria, rules and ethics.
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The origin of the arts is uncertain and implies not only aesthetics but also awareness of the creation of a work of art. Some art historians have defined the cradle of the birth of art in Chauvet Cave, home to the oldest cave painting discovered, dating back approximately 30,000 years.
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Later, historians classify art by periods, which in turn are divided into styles and, today, art is known by schools and artistic currents.
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For further information, go to https://archeologie.culture.fr/chauvet/en
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¿ QUÉ ES EL ARTE ?
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Como arte denominamos un conjunto de disciplinas o producciones del ser humano de fines estéticos y simbólicos a partir de un conjunto determinados de criterios, reglas y éticas.
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El origen de las artes es incierto e implica no solo la estética sino también la conciencia de la creación de una obra de arte. Algunos historiadores del arte han definido la cuna del nacimiento del arte en la cueva de Chauvet, donde se encuentra la pintura rupestre más antigua descubierta, que data de hace aproximadamente 30.000 años.
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Posteriormente, los historiadores clasifican el arte por periodos, que a su vez se dividen en estilos y, en la actualidad, se conoce el arte por escuelas y corrientes artísticas.
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Para más información, refierese a https://archeologie.culture.fr/chauvet/es
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LA BACHATA
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Une danse latine originaire de la République Dominicaine
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Aujourd'hui dansée à travers le monde, la bachata n'a pas toujours eu cette belle renommée.
C'est une danse latine originaire de la République Dominicaine qui, comme le tango à Buenos Aires, à longtemps été dénigrée par les classes aisées. Comment est née cette danse et comment se mouvoir sur son ryjthme lancinant et sensuel ?
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La Bachata est un rythme musical qui mélange les rythmes du boléro au son cubain, au tango et à certains rythmes africains. Il est apparu, vers les années 60 dans les quartiers pauvres de Santo Domingo.
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Au bout de plusieurs années d’existence, il n’est toujours pas sorti des quartiers défavorisés, car les classes aisées du pays le dénigraient, voyant en lui la musique du petit peuple y associant volontiers la pauvreté et la misère. A la place, ils préféraient écouter le genre musical en vogue à cette époque à savoir le Jazz américain.
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Quoi qu’il en soit, les classes défavorisées et moyennes ne l’ont pas délaissé pour autant. Quelques musiciens baptisés les « bachateros » se sont même faits un nom grâce à ce rythme tels que : José Manuel Caldéron, Rafael Encarnacion, Luis Segura. Avant eux, les chanteurs de bachata étaient peu connus, car ils n’avaient pour scènes que celles des fêtes populaires limitant ainsi leur succès.
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Les premiers bachateros ont commencé à se faire connaître et les enregistrements dans les studios furent enfin possibles, mais une chose demeure immuable : les thèmes abordés dans les chansons qui parlent des sentiments autour de l’amour comme la passion, la rupture douloureuse, l’amour impossible ou inaccessible semblant se référer aux différences de classes sociales, l’infidélité et parfois même une orientation un peu érotique. Les mélodies romantiques et lyriques restent également très présentes.
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Une autre période phare de l’histoire de la République Dominicaine a boosté la bachata jusque sur la scène mondiale. Cela s’est déroulé entre les années 70 à 80 durant lesquelles :
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le pays s’est ouvert au tourisme;
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les moyens de communication se sont améliorés;
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quelques compositeurs ont commencé à s’intéresser à ce genre musical.
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Dès lors, alors même que les classes aisées ne voulaient toujours pas la reconnaître, la bachata commença à se faire une petite réputation à l’internationale. Il faudra néanmoins attendre quelques années de plus pour qu’elle devienne une danse latine célèbre à l’échelle mondiale.
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Ce n’est qu’à partir des années 90 et 2000 que la bachata fait peau neuve notamment grâce aux nouveaux instruments intégrés dans sa pratique. Elle ne se joue plus uniquement avec des guitares, mais intègre des percussions et une basse. A partir de là, elle n’est plus vue comme un simple dérivé du boléro ou du son cubain, mais est considérée comme une musique à part entière.
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De nouveaux artistes le propulsent encore plus vers le haut comme Luis Vargas, Frank Reyes, Anthony Santos, …
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Depuis, la bachata est plus respectée dans son pays et même les riches Dominicains ont fini par l’adopter. Elle est même devenue l’emblème du pays perçue par les étrangers comme une danse exotique aux accents sensuels avec en cadre de fond, une plage paradisiaque de la République Dominicaine.
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Après cette évolution et cette propulsion aux sommets, une nouvelle variante de la bachata dominicaine commence à entrer sur la scène. Elle est baptisée « nueva bachata » ou « bachata moderna ».
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La différence avec l’ancienne version c’est que la bachata moderne a laissé le style mélodramatique pour être plus entraînante et peut-être, un tantinet plus sensuelle encore.
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Les noms à mettre sur cette nouvelle forme : Aventura, Monchy y Alexandra, Romeo Santos ou encore Prince Royce. Des groupes qui n’ont plus de secret aussi bien pour les Dominicains que pour les amateurs de la danse en question.
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On distingue toutefois trois sortes de danse bachata à savoir :
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La bachata dominicaine :
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Elle propose un rythme plus rapide avec des demi-mesures et plusieurs jeux de jambes. C’est une version assez difficile à maîtriser, mais avec un bon professeur, vous arriverez facilement à réaliser vos transferts de hanche.
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La bachata traditionnelle :
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Cette version est apparue dans les années 80-90. Avec cette dernière, les pas sont plus simples et les box steps ont été remplacés par des pas de côté.
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La bachata moderne :
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Ici, les couples associent les pas de base de la bachata traditionnelle avec le styling de la salsa, du zouk-lambada, du tango. On remarque également des mouvements de hanche et d’ondulation plus accentués d’où son caractère parfois érotique.
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Pour apprendre à danser la bachata, vous pouvez vous inscrire auprès de notre ACADÉMIE ELEGANZA. Niveaux débutant, intermédiaire, avancé. Bienvenue à tous !
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LA RUMBA
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En langue bantu, le mot rumba signifie « fête », « réunion ». En danse, il désigne une manifestation artistique qui mêle étroitement la musique, le chant, et la danse dans le seul but de se divertir.
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Elle a été créée au XIXème siècle par les noirs cubains dans le quartier pauvres de la Havane et de Matanzas en dehors de tout lien avec la religion.
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On distingue 3 genres :
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Le Yambu, qui imite la d’émargés des vieillards en rendant ainsi hommage aux anciens;
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La Columbia dans laquelle le danseur exprime son agilité, sa force, et son intelligence;
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Le Guaguanco, danse de couple qui s’articule autour d’un jeu d’attirance et de séduction de la part du danseur et des efforts pour lui échapper de sa partenaire.
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Avec cette courte présentation de la Rumba, nous vous montrons une partie de l’histoire culturelle de l’île de Cuba, du développement musical et de la danse qui perdure même depuis des générations, et que cette richesse, est destinée à durer dans le temps.
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Ayez le privilège d’en apprendre encore plus sur les artistes et de voir la série complète dont nous sommes sûrs, elle sera très intéressante pour les amateurs de l'art.
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LE KOMPA
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Le Kompa (en créole haïtien konpa, compas, kompa, kompas ou konpas) est un genre musical d’Haïti inventé par le saxophoniste Jean-Baptiste Nemours (compas direct), dérivé de la méringue (version haïtienne du merengue dominicain) et proche du calypso.
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Il a connu un grand succès de la fin des années 1970 jusqu’aux années 1980 dans les Caraïbes, donnant naissance aux Antilles françaises à un autre genre musical : le zouk.
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Le kompa nouvelle génération En 1986, suivant les traces des pionniers de Caribbean Sextet et des frères Widmaier (de Zéklè), le maestro du groupe Top-Vice introduit un nouveau concept qui deviendra un phénomène : Le Compas digital alias le Compas nouvelle génération.
En effet, c’est en 1986 que le groupe Top-Vice fait sa première apparition avec l’album Men nou. Au moment où de grands noms du kompa commencent à constater que le style est en train de s’essouffler, le groupe Top-Vice apparaît sur la scène kompa de Miami, dans la communauté haïtienne. Avec pour leader le maestro Robert-Charlot, Top-Vice faisait alors, à l’époque l’effet d’un OVNI musical. Top-Vice, l’original, introduisit une révolution dans le format même des groupes au niveau live. Mais il faut surtout reconnaître, dans ce groupe, la présence d’un des piliers du kompa haïtien, Robert Martino (Difficiles de Pétion-Ville, Gypsies de Pétion-Ville, Scorpio d’Haïti, les As de Pétion-Ville, Mini All Stars, Top-Vice) qui va introduire un nouveau style de rythme, basé sur une consonance répétitive et rythmée de la guitare avec des effets (delay, super-chorus) un vrai “groove” que les Haïtiens ont vite bâptisé “le kité’l maché” (“Laissons tourner”). C’est ce qui va révolutionner le kompa digital dans toute son existence et sa raison même d’être. Ce nouveau style va lui donner une telle force que l’on en oubliera même l’absence de vrais percussionnistes (batterie, congas, campana). Tous les groupes de kompa digital (Carimi, Ti-Kabzy, T-Vice, etc.) ont su profiter de cette trouvaille que Robert Martino avouait avoir vainement tenté de mettre au point depuis l’époque du Scorpio d’Haïti (1976).
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Pour comprendre cela, nous devons d’abord faire un retour au niveau du kompa old school, le kompa dit ancienne génération.
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Ces groupes old school sont ce qu’on appelle des « full bands ». Des groupes qui sont complets et qui sont composés d’une section cuivre, de percussions, d’un pianiste, d’un bassiste, d’un lead guitare et d’un guitariste secondaire.
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A ce format qui était entré dans les mœurs dès les années 60, Top-Vice fera une légère violence puisqu’il fera l’économie d’une bonne partie du format full afin d’introduire ce que l’on appelle le format digital avec l’introduction de la boîte à rythmes dans le kompa et l’usage prédominant du synthétiseur.
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Avec la boîte à rythmes et le synthétiseur, plus besoin de la ligne de vents, les cuivres, ni même d’une guitare rythmique ou encore des percussions. Top-Vice est un groupe fond amentalement moderne, qui vit avec son temps et utilise, parfois à outrance, les nouvelles technologies et c’est ce qui fait du kompa nouvelle génération une sorte de musique techno à l’haïtienne ! 1986 ouvre donc, avec Top-Vice, l’ère des groupes dits « digital » avec leur nouveau style, le kompa nouvelle génération.
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Ce sera la porte ouverte pour toute une génération de jeunes musiciens qui vont profiter de cette opportunité pour rafraichir le kompa et l’ouvrir à des influences musicales résolument modernes telles que le rap, le hip-hop, le r’n’b, le reggae et le ragga.
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En fait, il faut reconnaître que, depuis quelques années, le même processus d’essoufflement qu’a connu le kompa ancienne génération, a touché la nouvelle génération au point que les groupes composant cette dernière tentent de renouer avec les instruments abandonnés par le passé comme les cuivres, et les percussions. C’est le cas de T-Vice et d’autres jeunes groupes de la nouvelle génération. On notera les diverses incursions de Wyclef Jean dans le kompa, en particulier avec des groupes comme Sweet Micky. Ce qui fait que l’on peut aussi classer tous ces groupes dans ce que l’on appellerait « la nouvelle vague de la musique haïtienne ». Cet ensemble met en lumière un savant mélange entre l’expérience des anciens et le talent des jeunes. Une lumière qui capte de plus en plus l’attention des fans du kompa dans les Caraïbes en général, et dans les Petites Antilles en particulier. Le succès grandissant d’un groupe comme Carimi en est la parfaite illustration. Mais, également, celui d’autres jeunes groupes tels Dega (Haïti-USA), Original H et Feeling Star (France) est également à souligner.
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LA TIMBA CUBAINE
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Timba: est un rythme cubain de musique populaire dansante. Il a son origine principalement dans le son cubain, et plus exactement dans songo, bien qu’il ait incorporé des influences de nombreux genres tels que le jazz latin, funk, hip hop, la nouvelle trova, la musique disco et bien sûr la salsa.
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C’est un rythme à quatre temps, tout comme la salsa, mais pas de syncopassions. Cette absence rend le timba plus énergique que la salsa, mais moins sensuel. Timba se caractérise par un large exercice de piano, percussions (tambours et pailas) et métaux (instruments à vent, en particulier trompette et trombone).
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Début: Les origines de ce genre remontent aux raids de fusion d’un groupe comme Irakere dans les années soixante-dix du siècle dernier. Ses œuvres élaborées, du point de vue du jazz avec de la musique afro-cubaine et du rock, ont créé le précédent nécessaire pour que timba germe dans les préoccupations créatives de certains musiciens et pose les bases de leur acceptation par le public dansant.
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Exposants: Le premier groupe à commencer à jouer au timba, vers 1988, a été NG (Nouvelle Génération). Le groupe, et son directeur, José Luis Cortés, « El Tosco », peut être dit avoir été l’inventeur du nouveau rythme / genre.
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Le Tosco, un flûtiste vertueux et compositeur heureux, est venu d’Irakere et autour de lui a réalisé un excellent ensemble d’autres musiciens. Il a essayé, selon ses mots, de jouer de la musique qui ressemblait à ce que Juan Formel et les Van Vans faisaient à l’époque, mais qui se vantait de la qualité et de la richesse qu’un groupe comme Irakere pouvait faire.
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Le bassiste et compositeur Juan Formell, directeur de Los Van Van, a rapidement distingué le nouveau rythme comme le saut prometteur que devrait faire la musique populaire dansante cubaine.
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Depuis, Los Van Van, le groupe le plus populaire de l’histoire de la musique populaire cubaine, a marqué le passage du timba sur l’île et dans le monde, année après année, « en paré » plusieurs succès sur le marché. Juan Formell a avoué que : « Celui qui absorbe, saisit, extrait et synthétise tous les fonds de la timba est José Luis Cortés », roi des tombes, les montunos, les chœurs, qui dépouille le corset jazzique d’Irakere polymathique – et le fait fondre avec simplicité. La danse de Van Van, a imposé la musique de danse en assumant l’essence de la traditions cubaines.
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LA CUMBIA
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La Cumbia est une musique de la Colombie et une danse, apparue au 17ème siècle, sur le nord de la côte atlantique du pays. Son nom provient du mot africain « cumbe », faisant référence aux danses noires de la Guinée. C’est une musique entrainante qui, à cette époque, était pratiquée par les esclaves africains.
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Ensuite, elle a traversée plusieurs cultures, qui en ont fait sa renommée. Après les esclaves, les indigènes colombiens puis les Espagnols, ont aimé et pratiqué cette danse. Ils l’ont modifié pour lui apporter une touche culturelle et personnelle de leur pays.
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La Cumbia s’est ensuite dispersée dans plusieurs pays dont le Panama, le Mexique, l’Argentine, le Pérou et le Chili, pour ensuite se mélanger avec d’autres sonorités. Aujourd’hui, cette musique festive et populaire commence à se répandre sur les autres continents et à séduire toutes les cultures.
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Cette musique de Colombie est très populaire dans son pays car elle est considérée comme le rythme musical le plus représentatif de sa culture. En effet, la danse qui découle de la Cumbia, se caractérise par une rythmique, qui est née de la façon de danser des esclaves, munis de chaînes et de boulets, attachés à leurs pieds. Elle associe également des mouvements de merengue et de rythmes de salsa afro-cubaine.
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De plus, il faut savoir que la Cumbia a une grande importance en Colombie. Ce n’est pas une simple mélodie ancienne et sans intérêt. De part son mixage culturel et ses rythmes et mélodies particulières, la Cumbia est la musique qui rapproche les peuples. Pour les Colombiens, elle a une signification particulière dans leur coeur, car c’est elle qui les aide à garder une liaison entre tous les pays d’Amérique Latine et c’est aussi celle qui rythme leur fête de famille et qui réchauffe les coeurs.
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Certains pays comme l’Argentine ou le Mexique ont même inventé leur propre Cumbia. Il en existe donc aujourd’hui de nombreuses versions.
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LA SAMBA
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La Samba est née dans les bidonvilles de Rio de Janeiro au début du XXème siècle. A la fin de XIXème siècle, avec l'abolition de l'esclavage, beaucoup de Noirs se sont dirigés vers Rio de Janeiro pour travailler dans les docks, comme vendeurs de rue, ou comme domestiques. Ils ont amené avec eux leurs danses et leurs percussions africaines.
Il y a plusieurs hypothèses sur l'origine du mot samba. Le mot samba aurait pu venir du mot angolais semba, qui veut dire umbigada - cette invitation à la danse qui consistait à se frotter nombril contre nombril. En umbundu, samba signifie "être animé, excité". Dans les langues bantoues, samba veut dire " danser avec gaieté"
La première samba enregistrée fut "Pelo telefone" (Au téléphone), en 1916 par le chanteur Donga. Les premières sambas étaient très influencées par d'autres rythmes de l'époque comme le maxixe (un rythme très rapide) et la marcha (un rythme simple, binaire et vivace).
Des artistes talentueux tels que Pixinguinha, Donga, Heitor dos Prazeres et Sinhô, ont peu à peu inventé les bases de la samba : une musique à 2/4, le temps fort étant sur le deuxième temps, avec un accompagnement riche en lignes mélodiques syncopées. Le rythme était donné essentiellement par les instruments de percussion, la guitare et le cavaquinho.
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L'AFRO-CUBAIN
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Les danses afro-cubaines puisent leur origine dans les rituels religieux pratiqués par les différentes communautés africaines implantées à Cuba à partir du XVIIème siècle. Chaque communauté représente un groupe ethnique avec sa propre langue, ses croyances, ses chants, ses rythmes et ses danses.
Les principales ethnies sont le Yoruba du Nigeria, le Bantu du Congo, le Calabar du Cameroun, et l'Arara du Benin. Devenu l’ethnie la plus influente à Cuba, le Yoruba impose leurs rites avec les chants, la musique et les danses qui les accompagnent. Leur religion, plus connue sur le nom de Santeria, a fortement l'influence le folklore afro-cubain.
Directement issues des rituels de santeria, les danses yorubas sont les danses de culte aux orishas (divinités). Elles se caractérisent par une abondance de rythmes, des percussions, de chants, de couleurs et des légendes en l’honneur aux différentes divinités africains qu’elles vénèrent.
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